Les révélations de Jean Fochivé : Le chef de la police politique des présidents Ahidjo et Biya

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Jean Fochivé, le tout puissant patron de la police politique du Cameroun disparaît le 15 avril 1997.

Dans l’imaginaire collectif camerounais, le nom de cet homme évoquera à jamais les épisodes les plus tragiques de l’histoire politique du Cameroun indépendant.

Homme controversé, Jean Fochivé est resté pendant 23 ans, un mystérieux personnage au visage inconnu dont les compatriotes avaient peur de prononcer le nom.

Ce n’est qu’en août 1984, lorsqu’il part du CENER (Centre National des Etudes et de la Recherche), balayé par la nouvelle équipe gouvernante qui s’était alors attachée à la purge des « Ahidjoistes », que la presse nationale déclenchera une véritable explosion des rancœurs accumulées.

Elle lui attribue un nombre impressionnant d’exactions. Fochivé se retrouve en première ligne de la répression post-coloniale et son nom devient synonyme de terreur.

Affublé des sobriquets les plus péjoratifs, il sera désigné comme le commanditaire des opérations telles : l’incendie du célèbre marché Congo de Douala, la tragédie du train de la mort, l’assassinat de Félix Moumié, l’arrestation et la condamnation à mort de Mgr Albert Ndongmo et de Ernest Ouandié.

Imperturbable, Jean Fochivé, face à toutes ces accusations gardait un silence méprisant, affirmant qu’il défendait l’Etat et les institutions républicaines.

Était-ce une prémonition ou un simple devoir de mémoire ? Nul ne saura pourquoi, six jours avant sa mort, encore bien portant, il se décida de raconter toute sa vie professionnelle à son neveu, auteur de cette retranscription dont les temps forts se retrouvent autour de quelques phrases : « Les actes devraient se juger selon les époques et les circonstances dans lesquelles ils ont été posés ».

« Les hommes de l’ombre que nous sommes devons avouer être les véritables bâtisseurs des petits tyrans qui ont mis l’Afrique dans l’état où elle est. Nous avons étudié, pensé et agi pour garder à la tête de nos jeunes Etats, des hommes qui n’ont aucune aptitude à diriger d’autres… »

Description

Jean Fochivé, le tout puissant patron de la police politique du Cameroun disparaît le 15 avril 1997.

Dans l’imaginaire collectif camerounais, le nom de cet homme évoquera à jamais les épisodes les plus tragiques de l’histoire politique du Cameroun indépendant.

Homme controversé, Jean Fochivé est resté pendant 23 ans, un mystérieux personnage au visage inconnu dont les compatriotes avaient peur de prononcer le nom.

Ce n’est qu’en août 1984, lorsqu’il part du CENER (Centre National des Etudes et de la Recherche), balayé par la nouvelle équipe gouvernante qui s’était alors attachée à la purge des « Ahidjoistes », que la presse nationale déclenchera une véritable explosion des rancœurs accumulées.

Elle lui attribue un nombre impressionnant d’exactions. Fochivé se retrouve en première ligne de la répression post-coloniale et son nom devient synonyme de terreur.

Affublé des sobriquets les plus péjoratifs, il sera désigné comme le commanditaire des opérations telles : l’incendie du célèbre marché Congo de Douala, la tragédie du train de la mort, l’assassinat de Félix Moumié, l’arrestation et la condamnation à mort de Mgr Albert Ndongmo et de Ernest Ouandié.

Imperturbable, Jean Fochivé, face à toutes ces accusations gardait un silence méprisant, affirmant qu’il défendait l’Etat et les institutions républicaines.

Était-ce une prémonition ou un simple devoir de mémoire ? Nul ne saura pourquoi, six jours avant sa mort, encore bien portant, il se décida de raconter toute sa vie professionnelle à son neveu, auteur de cette retranscription dont les temps forts se retrouvent autour de quelques phrases : « Les actes devraient se juger selon les époques et les circonstances dans lesquelles ils ont été posés ».

« Les hommes de l’ombre que nous sommes devons avouer être les véritables bâtisseurs des petits tyrans qui ont mis l’Afrique dans l’état où elle est. Nous avons étudié, pensé et agi pour garder à la tête de nos jeunes Etats, des hommes qui n’ont aucune aptitude à diriger d’autres… »

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